Medjugorje : Réponses aux objections

Conclusion

Daria Klanac, Medjugorje : réponses aux objections, Le Sarment, Paris, 2012, 2e éd. (1re éd. 2001, ISBN 2-866-79322-6), conclusion, pages 205 à 210.
 

 

[p. 205] 

 

Conclusion

Medjugorje n’est pas une forteresse protégée. À Medjugorje tout n’est pas parfait et tout n’est pas organisé comme on pourrait le souhaiter, dans un contexte qui n’est pas toujours aidant.

Les apparitions ont commencé sous le régime communiste et continuent dans un État en réorganisation. De plus, sur le plan religieux, les apparitions à Medjugorje ne sont pas non plus reconnues par l’Église locale. Malgré tout cela, ce lieu est devenu une oasis de paix pour nombre de personnes qui cherchent la Paix du Christ. Il devient de plus en plus évident que le désordre et la désorganisation dans différents domaines ne sont pas en lien avec la voie tracée par la Vierge, Reine de la Paix. La présence d’éléments humains à Medjugorje n’empêche pas Dieu d’y faire resplendir sa Grâce par Marie.

Les résultats des nombreux tests de toutes provenances et disciplines auxquels ont été soumis les enfants, ont amené les experts à conclure à un diagnostic de santé physique et mentale et au fait qu’il ne peut s’agir de [p. 206]manipulation. Ceux qui maintiendraient cette hypothèse, selon le Dr Stopar, ex-membre de la Commission médicale de Lourdes, ne manifesteraient aucun amour pour la vérité.

Quant aux faiblesses tirées de la vie privée des franciscains, qu’elles soient vraies ou fausses, elles ne sauraient aucunement être retenues pour remettre en question l’authenticité des apparitions qui sont d’un autre ordre. La trahison et le suicide de Judas, le reniement de Pierre, ne constituent pas une négation de la valeur de l’enseignement de Jésus et de sa mort en croix. « Que celui qui est sans péché lance la première pierre » (Jn 8, 7).

La désobéissance dont on a accusé les franciscains était de nature disciplinaire, et les supérieurs ont corrigé la situation partout où cela était possible. Quant aux voyages que les franciscains ou les voyants effectuent dans divers pays, ils n’ont pas pour but de les défendre contre les accusations portées contre eux mais de transmettre le message de Medjugorje dont ils sont convaincus de la valeur évangélique.

La spiritualité développée à Medjugorje, par les messages et par la pastorale qui y est menée, est toute tournée vers le Christ dont Gospa se fait toujours la « servante ». Les quelques messages qui suivent en font foi :

« Chers enfants, consacrez du temps à Jésus seul » (25 septembre 1987).

« C’est pourquoi, cher enfants, laissez tout et consacrez du temps à Dieu » (25 mars 1988).

« Chers enfants, que la Sainte Messe soit vie pour vous ! » (25 avril 1988).

[p. 207]Ces conseils reçus de Gospa à Medjugorje font comprendre comment on y prie à l’église durant trois heures, chaque soir depuis plus de trente ans. Au cœur de la soirée : la Sainte Messe. Le 25 juin 2001, la célébration du vingtième anniversaire des apparitions a réuni 100 000 pèlerins du monde entier dans une fête christocentrique, empreinte de recueillement et de joie, grandiose en même temps que tout imprégnée de simplicité mariale. En deux jours, 60 000 communions ont été distribuées.

Il serait temps de dégager les événements de Medjugorje des conclusions hâtives et non fondées qui pèsent sur les voyants et l’équipe pastorale de Medjugorje. Il serait temps de dégager enfin Medjugorje de tout le débat autour de la répartition des paroisses, appelé « le cas d’Herzégovine », débat qui lui est étranger.

Il serait temps que tout discours pseudo-scientifique, pseudo-politique, pseudo-social et pseudo-religieux, sur ce dossier, disparaisse pour faire place à un regard neuf sur les événements, dégagé de tout préjugé, qui ouvre, dans la charité et la vérité, sur un débat sérieux et responsable.

Cependant, le message de paix et de réconciliation fait son chemin de façon étonnante depuis plus de trente ans !

 

 

[p. 209] 

En terminant, j’aimerais, en toute liberté et grâce à la riche expérience vécue à Medjugorje, exprimer ma profonde conviction que ce qui se passe à Medjugorje est un don à l’Église :

 
Don du message de Paix et de Réconciliation apporté par Marie,

Un appel de Mère à retourner à l’Évangile,

Par la foi ferme, la conversion, la prière, le jeûne et la lecture de la Bible,

Don de la paroisse qui a répondu à son appel, de l’église Saint-Jacques qui lui a ouvert les portes,

Don des voyants qui lui sont restés fidèles,

Don de la nature à Podbrdo et à Križevac, où Marie nous amène à des rencontres des plus intimes avec Dieu,

Don des confessionnaux, des heures d’adoration, du chemin de croix et du chapelet,

Don de la louange, de l’intercession, du chant et de la prière,

Don de guérison de l’âme et du corps,

[p. 210]Don des prêtres qui, chaque jour, célèbrent l’eucharistie en dix, quinze, vingt langues, pour le peuple fidèle,

Don des pèlerins de l’Est et de l’Ouest, du Nord et du Sud,

Don de connaître le Père, le Fils et le Saint-Esprit par Marie, Mère de l’Église,

Don de retour à Dieu par Marie, humble servante du Seigneur, Reine de la paix et de la réconciliation.

 

Montréal, le 25 juillet 2001,
en la fête de saint Jacques,
patron de la paroisse de Medjugorje
et protecteur des pèlerins.
 
Daria Klanac
 
 

La Colline des apparitions à Medjugorje.
 

Documents  |  Livres  |  Index thématique  |  Liens externes  |  Contact